Le district sanitaire de l’Oti a notifié dans la semaine du 20 au 26 février 2017, deux cas de fièvre de Lassa sur des individus en provenance du Burkina Faso et du nord du Bénin. C’est ce qu’indique un communiqué du ministère de la santé qui précise que fort heureusement, les deux cas sont pris en charge à l’hôpital Espérance de Mango avec une nette amélioration de leur état de santé.
Les deux cas très vite maîtrisés, la population est appelée à ne pas céder à la panique mais à redoubler de vigilance et respecter scrupuleusement des mesures simples telles que : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ne pas toucher, ni transporter le corps des personnes mortes de fièvre Lassa ou de causes inconnues, éviter que les rongeurs pénètrent dans les habitations, conserver les céréales et plus généralement des denrées alimentaires dans des contenants résistant aux rongeurs, éliminer les ordures loin des habitations ou encore maintenir la propreté à l’intérieur des habitations.
La fièvre Lassa se manifeste chez l’homme par une fièvre, des maux de tête, des maux de gorge, une toux, des nausées, des vomissements, une diarrhée, des douleurs musculaires, des douleurs thoraciques, des saignements.
Devant toute personne présentant les signes de la maladie, il est conseillé d’informer le centre de santé le plus proche. « La fièvre Lassa est guérissable. Plus tôt le malade est amené au centre de santé, plus il a la chance de guérir », indique le communiqué.
La fièvre Lassa est une maladie aigüe, virale, transmise à l’homme par des rats dont les urines ou les excréments peuvent contaminer des aliments ou des articles ménagers. Le virus peut aussi se transmettre d’homme à homme par contact direct avec le sang, l’urine, les excréments, les vomissures ou autres sécrétions biologiques d’une personne malade.
Cris DADA