5814 cas d’accident dont 592 morts et 7951 blessés : c’est le bilan provisoire des statistiques sur le plan de la sécurité routière et ferroviaire de l’année 2018 au Togo. Face aux hommes de média ce vendredi 1er mars à Lomé, le ministre de la sécurité et de la protection civile Général Damehame Yark et sa collègue des infrastructures, Mme Zouréatou Tchakondo Kassa-Traoré ont présenté un bilan « très préoccupant » de la sécuritaire routière de l’année 2018 et les données du taux de criminalité du deuxième semestre de la même année.
« La situation n’est pas bonne, 592 morts, le Togo n’est pas en guerre pour enregistrer tous ces décès. Il nous faut être prudents sur nos routes pour préserver des vies et donc nous avons encore beaucoup d’efforts à faire en commençant par les usagers », a déclaré le Général Yark Damehame.
La première cause de ces accidents est l’excès de vitesse. Egalement au rang des causes, les conduites en état d’ébriété ou sous l’influence de substances psychotropes, le non-respect ou l’absence de dispositions de sécurité (casques, ceinture de sécurité, siège-auto pour enfants), la distraction au volant en raison de l’usage du téléphone portable, et le non-respect du code de la route.
« Chaque citoyen doit prendre conscience de la situation et de sa responsabilité pour éviter tous ces morts parce que le tableau n’est pas du tout bon », a déploré le ministre Yark.
Sur le plan de la criminalité, de juin à décembre il a été enregistré 24 braquages et 6 tentatives de braquages avec à la clé 8 morts (dont 05 présumés braqueurs abattus et 18 blessés), 74 vols à main armée, 76 meurtres et lynchages et 69 cambriolage.
En plus de la sécurité routière et de la criminalité, il y a eu aussi des saisies qui ont été faites par les éléments forces de sécurité : 1443 kg de cannabis, 152,90 kg de cocaïne, 92 kg de khat et plus de 5 kg de méthamphétamine. Par ailleurs il y a eu 5 cas d’enlèvement dans certain région du Togo.
Il est à noter que des actions de sensibilisations sont menées pour une prise de conscience collective.
Elisabeth S.
