Le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) a lancé ce lundi, une nouvelle grève de quatre (04) jours, après celle des 72 heures observée la semaine dernière.
Cette grève déclarée illégale a entrainé une sortie des élèves qui manifesté à Lomé et dans plusieurs autres localités du pays, réclamants leurs enseignants.
Certains élèves du public sont mêmes allés plus loin en décidant de déloger leurs camarades du privé, créant une généralisation du mouvement d’humeur.
Le SET exige notamment une prime mensuelle de logement de 50.000 F.CFA au moins pour tout enseignant sans distinction, une prime annuelle d’éloignement de 300 F.CFA/kilomètre), une allocation de mutation de 100.000 F minimum pour les interrégionales et 60.000 F pour les intra-régionales.
Ce regroupement d’enseignants est jugé illégal par le gouvernement qui souligne « qu’aucun syndicat professionnel légalement constitué n’est enregistré auprès des services compétents de l’État sous la dénomination du SET, conformément aux lois et règlements en vigueur au Togo ».
Le 30 mars dernier, 137 enseignants ont été exclus de leur fonction et mis à la disposition de la fonction publique selon un arrêté signé du ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social Gilbert Bawara.
Selon le ministre, il s’agit pour l’essentiel, d’agents qui se sont illustrés de façon répétitive dans des agissements contraires aux exigences d’enseignants en s’obstinant à créer et à entretenir dans ce secteur crucial de la vie nationale qu’est l’éducation, des tensions et perturbations.
« Malgré les informations du gouvernement quant au défaut d’existence légale et de représentativité du regroupement se faisant appeler « Syndicat des Enseignants du Togo, SET », les enseignants visés ont continué à afficher ostensiblement un mépris aux lois en vigueur dans notre pays », avait en effet expliqué le ministre Gilbert Bawara.
La Rédaction
