Le Syndicat Indépendant des Acheteurs de Café et Cacao (SIACCTO) dispose d’un nouveau bureau. Dirigé par Yaovi Noagbéwonou, il a été officiellement installé ce mardi 03 décembre à Kpalimé (environ 120 km au nord ouest de Lomé) par le ministre Noël Koutéra Bataka en charge de l’agriculture, de la production animale et halieutique.
Elus le 5 novembre dernier pour un mandat de 5ans renouvelable, les neuf (09) membres du nouveau bureau ont pour mission d’œuvrer à la promotion des bonnes pratiques de commercialisation du café et du cacao au Togo.
Afin de relever ce défi, ils comptent sensibiliser et conscientiser tous les acheteurs de café et de cacao, à comprendre la nécessité d’adhérer au syndicat en vue de créer une synergie d’actions pour un syndicat fort et dynamique, respectueux de l’accord interprofessionnel et des valeurs de bonne gouvernance. Une autre mission que s’assigne le bureau du SIACCTO est d’œuvrer pour inciter les jeunes à s’investir dans la production du café et du cacao.
« Si le sous-secteur du café et cacao connait des rendements en baisse depuis quelques années, l’une des raisons est le vieillissement des plantations et aussi des producteurs », a déclaré M. Noagbéwonou qui a saisi l’occasion pour inviter tous les acheteurs, à apporter leurs contributions à la bonne gestion du SIACCTO.
Le ministre de l’agriculture a à cette occasion rappelé au nouveau bureau, ses responsabilités et a appelé les acteurs des filières café/cacao, à cultiver les vertus d’humilité et d’entraide.
« Vous n’exercerez votre force que dans l’humilité, en se mettant aux services des autres et en ayant la capacité à unir et à rassembler. Tant que vous n’aurez pas l’humilité, tant que vous ne travaillez pas dans l’union, les dissensions qui ont été créées vont perdurer », a expliqué le ministre Bataka.
Pour sa part, le secrétaire exécutif du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao CCFCC, M. Anselme Gouthon a relevé l’importance qu’accordent les premières autorités du pays à ces deux filières afin de leur permettre de retrouver leur prestige du passé. Il a invité les membres du bureau à plus de responsabilité en veillant à une gestion plus transparente, en évitant les problèmes que le syndicat a commis par le passé à savoir la contrebande, le trafic, la complicité et la malhonnêteté entre les acheteurs et les exportateurs.
Cris DADA