La presse togolaise est de nouveau frappée par un deuil. Le journaliste Joël Egah, Directeur de Publication du journal “Fraternité” est décédé ce dimanche 06 mars 2022 des suites d’une courte maladie, a-t-on appris.
C’est la tristesse et la désolation au sein du monde de la presse au Togo. La corporation perd un grand acteur et une de ses plumes.
Un décès qui suscite de nombreuses actions de la part des acteurs du monde de la presse et de la communication.
« Je suis profondément attristé par la disparition, ce dimanche, du journaliste Joël Egah, DP de l’hebdomadaire Fraternité. Ma solidarité à toute sa famille, ses confrères et amis à qui j’adresse mes plus sincères condoléances suite à cette douloureuse perte », a indiqué sur son compte twitter le ministre de la communication et des médias Prof Akodah Ayéwouadan.
« Une fois encore, la grande faucheuse vient d’enlever à la presse togolaise, un de ses acteurs majeurs », fait savoir l’Observateur togolais des Médias (OTM) qui salue la mémoire du « grand journaliste qu’a été Joël Egah » et présente toutes ses condoléances à la Famille Egah, à toute la rédaction du journal Fraternité et à tous ses proches.
« Joël Egah était un grand journaliste au talent reconnu. Son rappel Subit à Dieu est un coup dur pour la presse togolaise », a réagi le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) qui présente également ses condoléances à la famille éplorée et à la Rédaction du journal Fraternité.
« Combattant infatigable de la justice et de la liberté, grand artiste de la plume, silencieux, Joël a définitivement rangé sa plume dans la journée du dimanche laissant derrière lui veuve et orphelins », a pour sa part souligné le Patronat de la Presse togolaise (PPT) tout en saluant aussi la mémoire de l’illustre disparu.
Pour la section togolaise de l’Union de la Presse Francophone (UPF), « ce décès de plus qui vient d’affecter la corporation met toute la presse togolaise devant un vite ».
Joël Egah avait été libéré et placé sous contrôle judiciaire avec Ferdinand Ayité (Directeur du journal L’Alternative) le vendredi 31 décembre dernier après quelques jours passés à la prison civile de Lomé.
Les deux journalistes étaient poursuivis pour des propos jugés « mensongers » tenus lors d’une édition de l’émission débat « L’Autre Journal » sur la web Télé du journal L’Alternative, suite à des plaintes de deux ministres.
Toute la Rédaction du journal LA VOIX DE LA NATION présente également ses condoléances à la famille éplorée.
La Rédaction