Le Togo va bientôt disposer d’un guide pour une meilleure gestion des risques de catastrophes et menaces, avec une plus grande implication des autorités locales. Le document de 48 pages fait l’objet d’un atelier de validation ouvert mercredi 26 août à Kpalimé par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Général Yark Damehame.
Les acteurs impliqués dans la gestion des risques de catastrophes et menaces, aussi bien au niveau central que local prennent part à cet atelier organisé par le ministère de la sécurité et de la protection civile, à travers la direction de l’Agence national de la protection civile (ANPC).
Il s’agira au cours des travaux qui vont durer trois jours, de présenter le document élaboré aux participants, de recueillir et d’intégrer leur observation dans le document, pour enfin le valider.
Le guide validé sera vulgarisé pour servir d’outil d’aide de décision aux autorités locales en matière de gestion des catastrophes et menaces.
« Pour une gestion efficace des situations d’urgence, il est nécessaire de clarifier les rôles et responsabilités des acteurs intervenants dans le cycle de gestion de catastrophes et menace », a indiqué le ministre Yark, précisant que dans ce contexte de la décentralisation, les autorités locales ont de plus en plus un rôle de premier plan à jouer parmi les acteurs y intervenant.
« Ce guide, premier du genre, est un outil de travail qui doit clarifier les rôles et les responsabilités de tous les acteurs et plus précisément des autorités locales pour une gestion plus efficace des situations d’urgence, de catastrophes et de menaces pour notre pays », a-t- précisé.
« L’aboutissement de ce guide doit permettre aux uns et aux autres de parler le même langage dans le domaine de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes et de menaces au Togo », a ajouté le ministre de la sécurité.
Il faut souligner qu’a l’image des autres pays, le Togo est exposé pratiquement tous les ans à un ensemble de risques de catastrophes d’origines diverses notamment les inondations, les feux de végétations et les vents violents. Des évènements qui occasionnent quelques fois des pertes en vie humaines, le traumatisme, la perturbation de la vie socioculturelle, et d’énormes dégâts économiques.
De notre correspondant à Kpalimé, Mensah ASSOGBAGUE